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Je suis auxiliaire de vie scolaire. Partie 1.

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Je suis auxiliaire de vie scolaire depuis septembre 2017. Si j’aime ce que je fais, ce métier n’en reste pas moins difficile car il demande de nombreuses qualités et compétences. Une année est loin d’être suffisante pour avoir fait le tour de la question mais elle me permet néanmoins d’en tirer un petit bilan. Cet article s’adresse aux futurs AVS, aux professeurs mais également à tout ceux qui aimeraient en savoir davantage. Pour une meilleure lisibilité, il sera divisé en deux articles : le premier visera à présenter le métier tandis que le second s’orientera sur ma vision personnelle de la profession.

La différence entre AVS et AESH. 

Les missions d’accompagnement des élèves en situations de handicap sont confiées à des personnes pouvant relever de deux statuts différents : l’AVS qui doit être reconnu éligible à un Contrat Unique d’Insertion par Pole Emploi, en d’autres termes à un contrat aidé et l‘AESH qui bénéficie d’un contrat de droit public passé avec l’Education Nationale.
La seule différence réside dans le contrat de travail car les deux statuts correspondent exactement au même métier. L’AVS est rémunéré d’un coté par l’Etat et de l’autre par l’employeur tandis que l’AESH dépend uniquement de l’académie.

Le métier d’auxiliaire de vie scolaire.

  •  Un AVS est une aide humaine intervenant auprès d’élèves en situation de handicap accueillis en classe ordinaire et pour lequels la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) a estimé le besoin d’une aide humaine au vu de l’analyse de leur situation. Il a pour mission de les accompagner dans le cadre des apprentissages à l’école primaire, au collège ou même parfois au lycée (même si cela reste moins fréquent).
  • Sous le contrôle d’un enseignant et en concertation avec lui, il aide l’élève à suivre l’enseignement et à participer à la vie collective de l’école. Il a également pour vocation de favoriser son autonomie sans jamais se substituer à lui, sauf lorsque cela est nécessaire.
  • En fonction du niveau de classe et du handicap de l’élève, l’AVS peut intervenir dans les classes pour aider lors des déplacements ou de la manipulation de matériel de l’enfant, dans l’élaboration de projets ou encore lors de sorties scolaires.
  • On distingue deux types d’AVS : L’AVS mutualisée qui accompagne plusieurs élèves qui n’ont pas besoin d’une attention régulière, autrement dit pas besoin d’être accompagnés dans toutes les matières. L’AVS collective en ULIS qui apporte son aide à l’ensemble des élèves du dispositif ULIS ou lors des temps d’inclusion dans les classes ordinaires.

La formation préalable pour devenir AVS. 

Un auxiliaire de vie scolaire est au minimum titulaire d’un baccalauréat et présente ensuite sa candidature auprès du rectorat de son académie, via Internet, et se fait recruter par un chef d’établissement. Cela résulte des faits mais de mon point de vue, je trouve qu’avoir fait des études supérieures est un gros plus si l’on est amené à accompagner un élève en collège ou en lycée parce que parfois le programme est complexe et il faut avoir une certaine réactivité intellectuelle.

La situation actuelle des AVS.  

Selon moi, le statut d’un AVS est considéré comme précaire pour deux raisons principales :
  • Recruté dans le cadre d’un Contrat aidé, il obtient un contrat de 12 mois renouvelable une seule fois. Il se retrouve ensuite sans emploi au terme de ces 24 mois. En conséquence, les chefs d’établissement se trouvent dans l’obligation de recruter un nouvel AVS et les enfants en situation de handicap sont contraints de se réadapter à un nouvel adulte.
  • L’AVS ne peut obtenir qu’un temps partiel soit un maximum de 21 heures hebdomadaires.
Retrouvez la suite : Episode 2. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 commentaires sur “Je suis auxiliaire de vie scolaire. Partie 1.

  1. Bonjour miss. Bravo pour ce joli blog. Tu distingues deux types d’AVS mais tu as oublié les AVS-i ou plutot AESH-i qui existent encore actuellement.
    Pour ma part, je suis AVS depuis 2005, j’ai fait partie des tout premiers CDI. D’accord avec toi pour le reste, nous avons un travail précaire, très peu reconnu et il faudrait plus d’études !

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    1. Bonjour et merci beaucoup pour ce commentaire ! Effectivement je n’ai pas tout détaillé mais je ne voulais pas rentrer dans des détails trop complexes sinon ca ne devient plus lisible pour ceux qui ne sont pas du métier et qui tombent sur mon article. Tu suis quel type d’élèves ?

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      1. oh là là… cette année, j’ai la totale, un élève malvoyant + un élève autiste + un élève non diagnostiqué mais gros problèmes de lenteur + un dys

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